Plaidoyer pour la réouverture de Boss Mining

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La vie économique à Kakanda dépend à 90% de Boss Mining, c’est la seule entreprise opérationnelle dans la région. Sauf que depuis près d’un an, les activités de l’entreprise, membre du groupe ERG sont à l’arrêt à cause du débordement des eaux et après que sa digue a provoqué la mort d’hommes.

L’impact de la fermeture

Les communautés locales sont impactées par cette fermeture puisque ne bénéficiant plus des avantages sociaux tels que l’accès gratuit à l’énergie électrique et à l’eau potable. Au total 27 communautés locales ont exprimé leur désaccord avec la suspension prolongée des activités minières de cette entreprise qui bloque la mise en œuvre des projets de développements contenus dans son cahier de charge.

Elles exigent également le retrait immédiat des militaires, des envahisseurs, des mafieux et des mineurs illégaux se trouvant actuellement dans la concession de Boss Mining.

Des problèmes d’environnement

Le gouvernement reproche à Boss Mining des problèmes environnementaux et de sécurité persistants qui ont entraîné la destruction de propriétés et de nombreux décès après les inondations qui ont touché une communauté voisine en mars 2023.

Pour lever la suspension, Boss Mining « mettre en œuvre les recommandations formulées par le ministère afin d’éviter que les catastrophes susceptibles d’entrainer des dommages environnementaux et des pertes humaines ne se reproduisent ».

La société n’a relancé ses activités minières qu’en novembre 2022 après trois ans d’interruption. ERG et son partenaire la GECAMINES avaient décidé de consacrer cette période à l’entretien des équipements et à la mobilisation des investissements.

Six mois après la reprise, Boss Mining a été sanctionné pour avoir causé la mort de huit personnes et des dégâts importants suite au débordement de son bassin en avril 2023. Or, Boss Mining prévoyait atteindre, à la fin de l’année, une production de 1.800 Tonnes de cuivre et 300 tonnes de cobalt.