RDC : Aucune requête formelle de financement pour la relance de la MIBA

La Minière de Bakwanga (MIBA) est dans une précarité sans précédent depuis des années et dans tous les aspects. Alors que dans tous les discours, le plan de relance est évoqué, mais, à ce jour, aucune quelconque requête formelle de financement n’a été soumise auprès du ministère des finances, qu’il vienne du ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du ministère de Mines qui a la tutelle du secteur, ou encore du ministère du Budget qui engage les dépenses.

Cependant, des études ont été menées dans le sens de la relance des activités de ce géant agonisant, dont celle la plus importante et ambitieuse du COPIREP « en dehors de celle-là, il y’a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions de dollars, que nous avons discuté avec la direction de la MIBA mais qui n’avaient pas fait l’objet d’une demande formelle », à cause des éléments manquant pouvant permettre au projet d’aller de l’avant.

Au chapitre de ces éléments manquants, le faible taux de bénéfice qui découle de la politique de vente de la MIBA « une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars pour financer l’implication d’une banque, en attendant que l’Etat mobilise la trésorerie. Laquelle banque ne cherchait qu’une chose, la garantie des remboursements du trésor », ce qui a trop tardé.

La relance de la MIBA dépend de la capacité fonctionnelle de trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait atteindre 30 mégawatts afin de préparer la future production minière mais aussi aider l’économie locale a décollé. Le gouvernement a déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet de 3millions de $ et de mobiliser pour le reste des centrales jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales.

Depuis une semaine, une nouvelle équipe de gestion a pris les commandes de la MIBA, avec Jean Charles OKOTO comme président du conseil d’administration, André KABANDA Kana et KAZADI MADIKA respectivement directeur général et directeur général adjoint. Entre-temps, un transfert d’environ 1 millions de dollars a été mis en place chaque mois depuis une année, pour permettre à la société de maintenir la paie de ses agents actifs comme les retraités en attendant l’accélération d’un plan clair et ambitieux de réforme pour la relance effective de la MIBA.