COP28 : Création des fonds de la riposte au changement climatique, la RDC soutient l’idée

A Dubaï aux Emirats Arabes-Unis, un pas important pour espérer dégripper les tensions financières entre les pays du Nord et ceux du Sud, en parallèle aux négociations sur les énergies fossiles, a été réalisé lors de la 28^e Conférence de l’ONU sur le changement climatique. Il a été décidé de l’adoption de la mise en œuvre du fonds destiné à financer les pertes et dommages climatiques des pays vulnérables.

Cette décision historique a été vivement saluée par les délégués de près de 200 pays participants dont Eve BAZAIBA, ministre d’Etat à l’environnement et développement durable « ce geste d’aller dans le concret nous intéresse. La RDC souhaite que ça ne soit pas comme le fonds précédent où l’accès est difficile puis qu’il y’a de la discrimination dans l’accès, même de la non-transparence ».

Cependant, la RDC reste engager à soutenir la création des fonds de la riposte au changement climatique car elle est le pays-solution face au dérèglement climatique et souhaiterait au nom de trois bassins, celui du Congo, de l’Amazonie et de l’Indonésie, revoir à la hausse le prix du crédit carbone. « Nous avons droit à ce Fonds d’abord comme pays solution et ensuite pour la compensation aux efforts consentis par notre population à protéger nos forêts »

Les premières promesses ont été faites dans l’assemblée : l’Allemagne et les Emirats Arabes-Unis ont proposé 100 millions de dollars, 50 millions pour le Royaume-Uni, 17,5 millions de dollars pour les Etats-Unis, 10 millions pour le Japon… La commission européenne et d’autres pays membres de l’UE ont promis une contribution substantielle chacun. Ceci pour contribuer au fonds « pertes et dommages ».